Cette fois dans la réserve de la Parcigoule à Prats de Mollo, zone qui, selon un autre chercheur, et son allusion perfide à la terrible menace du "garde" dans cette nature sans doute en péril, ne supporte plus non plus la présence d'une petite chienne fût-elle fille de chiens bergers de moutons…
Je n'ai vu aucun panneau concernant cette interdiction toujours pour moi aussi absurde et injuste. Si c'est pour conduire avec une laisse un animal autour de trois maisons, un sac en plastique à la main en cas de besoin naturel subit de ce dernier, Diva sera hélas ma dernière chienne. Quand je pense au reportage vu hier soir sur les cités de Marseille minées jusqu'aux caves par les traffics de drogue et d'armes où les policiers n'entrent qu'en extrême urgence, armés jusqu'aux dents et équipés de gilets pare balles, où des gosses de 12 ans se voient offrir 50 euros par jour pour signaler une voiture, on voit à quel point ce monde est tombé sur la tête… Empêchez nous de promener un chien dans 2500 hectares de forêt, ça c'est de la justice bien comprise.
Le lieu est toujours aussi beau. La nature est en retard cette année, donc les photos que je vous présente ici datent un peu, c'était en octobre aussi, quand la palette des couleurs d'automne était plus complète.
Les cèpes y sont magnifiques, même s'ils se montraient hier avec parcimonie. Ce sont des "Pinicola" à belle tête brune virant vers le rouge. Je me suis bien habitué au "no kill" en pêchant la truite (relâcher les prises), peut- être vais je me contenter bientôt de seulement photographier les plus beaux cèpes…
Une amie m'accompagnait, je jure que la photo suivante n'est en aucune manière un glissement sournois vers quelqu'érotisme champêtre mal venu (lol) . J'ai pris cette photo car ce champignon est assez rare, et cet exemplaire est un superbe specimen ( possiblement atteint toutefois de maladie de Lapeyronie ) de "phallus impudicus" (pléonasme ? que serait sinon selon vous un "phallus pudicus" ?)
Quand vous prenez comme je l'ai fait cette photo de près, vos narines comprennent immédiatement pourquoi son deuxième nom est le "satyre puant"...
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