Lac de Pradeilles (Pyrénées Orientales)

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Ce blog comme une promenade entre amis… On pourra donc lire ou écrire, admirer la nature, ramasser des cèpes ou des morilles , pêcher à la mouche, jouer au poker, parler médecine, littérature, actualité,ou même de tout et de rien comme le font des amis en fin d'une belle journée de randonnée...

jeudi 12 janvier 2017

Au bas mot



          Certes la prestance, l’intellligence, l’humour, l’empathie, l’intégrité, en un mot la classe, ne sont peut être pas suffisants pour faire un bon président. Mais à l’évidence Barack Obama était pourvu de ces qualités, et ceci semble-t-il beaucoup plus que son successeur. 

        C’étaient en tout cas des points positifs et reconnus  de tous, non négligeables pour un des hommes les plus photographiés, interviewés, commentés, de la planète. Je ne suis pas qualifié pour analyser le bilan de ce président fort sympathique, mais beaucoup de « spécialistes » le déclarent mitigé.

        Dix éléments marquants sont relevés sur cette page

        Depuis mon petit pays qui ne peut plus voir en peinture le sien, de président, je relève:

- un combat magnifique pour l’Obamacare, l’équivalent de notre securité sociale, qui a diminué de moitié le nombre de gens menacés de se trouver à la rue pour un  accident de santé. Hélas j’ai bien peur que ce beau projet soit enterré par son successeur.

- un rétablissement financier réel des USA en forte crise en 2008 dans ce domaine pour sa 1ere élection

- le rétablissement de relations « normales » avec Cuba ostracisé durant tant d’années

         Pour d’autres points on sent bien que nombre de lobbies d’intérêt l’ont empêché de faire mieux:

- dans sa lutte contre la pauvreté.  Si le nombre de déshérités n’a pas diminué durant ses présidences, il n’a pas non plus augmenté. Mais je ne suis pas sûr que la communauté noire ait réellement profité de sa présence au pouvoir.

- dans sa gestion des guerres du moyen orient, un tel sac de noeuds que je ne commenterai pas

- surtout dans sa lutte pourtant constante contre le port d’armes dans son pays. Les Américains semblent aussi bornés avec les fusils que les Espagnols avec la corrida…

    Dans ces trois domaines, hélas, le mieux risque de se faire attendre une fois Obama parti…

    Car évidemmment il part, faute de pouvoir se représenter, et son influence n’a pas été suffisante pour guider au succès celle qu’il avait adoubée… La faute aussi à un système électoral inepte…


    Et ce départ après huit années sans scandale et sans magouilles laissera je pense progressivement de la nostalgie… et des regrets… Au bas mot