Lac de Pradeilles (Pyrénées Orientales)

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Ce blog comme une promenade entre amis… On pourra donc lire ou écrire, admirer la nature, ramasser des cèpes ou des morilles , pêcher à la mouche, jouer au poker, parler médecine, littérature, actualité,ou même de tout et de rien comme le font des amis en fin d'une belle journée de randonnée...

lundi 12 mai 2014

Comme en 14…



          Non pas que Toulousains et Auvergnats soient partis la fleur au fusil en pensant que ce serait une formalité, ces  barrages, mais les journalistes sportifs prompts à faire des parallèles entre sport et guerre vont constater que le monde du rugby est secoué en 2014 comme le monde tout court l'a été cent ans plus tôt.
             Pensez, 2 clubs aussi prestigieux que l'USAP et Biarritz basculés dans la classe inférieure, 2 épouvantails du rugby aussi impressionnants que Toulouse et Clermont renvoyés à leurs chères études, qui plus est alors qu'ils jouaient dans leur stade où nombre d'adversaires avaient l'habitude de brouter le gazon… Le rugby n'est pas la guerre, certes, mais cette saison a bien un parfum de révolution.

                Toulouse a bien tenté sporadiquement de mettre en place ses mouvements d'attaque qui restaient peu fluides, comme grippés par d'inhabituelles fautes de mains. 

La tête des mauvais jours, ça se voit, non ?


                    Le bulldozer clermontois s'est mis en route les 10 premières minutes pour un gain minimal de 3 points, s'est réenclenché dans les 10 dernières quand il était trop tard. Entre les deux la défense de fer d'un Castres hyperconcentré les a obligés à sortir de leur tactique de panzer, et la charnière ne savait plus à l'évidence quelle tactique adopter. Quand l'adversaire résiste il faut sortir des schémas habituellement victorieux, ce n'est pas simple, mais au moins lorsqu' on est à 15 contre 13 on ne balance pas des grands coups de pied qui rendent le ballon à l'adversaire. Même Sivivatu, hors de forme, envoyait le ballon au pied, vous ne rêvez pas…

Caramba, encore raté, mais je suis zen, moi


               Clermont est irrésistible en automne, en hiver, et semble se crisper à chaque printemps, peut être qu'un bon psy, comme on dit maintenant un "coach mental", serait un investissement judicieux. Toulouse n'est pas connu pour s'effriter ainsi les beaux jours venus, ils ont leur passage à vide souvent en hiver, et savaient remettre le turbo en sentant "l'odeur du sang". Lassitude du pouvoir sans doute…
            Le sang, petite parenthèse, c'est la vue de celui de Florian Fritz qui a ému le spectateur, comme en son temps celui d'un Jean Pierre Rives offrait des images spectaculaires. Mais c'est plus la confusion du joueur, manifestée chez lui selon ses gênes par une agressivité de défense, qui devait inquiéter. Je n'ai pas de statistiques quant aux causes principales de ko sur un terrain. Mais il me semble que, plus souvent qu'un choc tête contre tête, c'est la rencontre avec un genou qui semble la plus dangereuse.  Et ce serait plutôt simple pour les joueurs de porter des genouillères rembourrées, comme le font souvent les joueurs de football américain. Le fémur est le plus gros os du corps, et quand le genou est fléchi, l'impact est terrible.

Pour un peu, le soigneur en prenait une…


              Refermons la parenthèse, et préparons nous à voir nos demi-finales. Montpellier travaille sans faire de bruit, et semble un bon candidat, souvenons nous toutefois que Castres l'avait vaincu à l'extérieur. Castres c'est l'élève modèle, appliqué, sérieux, pas forcément très spectaculaire, qui possède quelques pépites comme Kockott, Dulin (quel relanceur !) et le petit nouveau, Lamerat, qui semble bourré de qualités. La confrontation avec Tales va probablement sur motiver Trinh Duc le laissé pour compte.
           Pour l'autre match, on voit mal comment la sélection mondiale qui se nomme Toulon pourrait s'incliner face au Racing, à moins d'avoir elle aussi, un jour "sans" toujours possible. Sélection mondiale, c'est bien ce qu'on reproche parfois à ce club, qui a peut être pris avant les autres, sans états d'âme et avec beaucoup d'argent, le vrai virage (hélas ?) du rugby professionnel.
           Vern Cotter, lui, toujours imperturbable, méritait un autre palmares avec Clermont, reste à espérer qu'il ne trouvera pas les derniers réglages avec l'Ecosse pour la coupe du monde…




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