Certes la prestance, l’intellligence, l’humour, l’empathie, l’intégrité, en un mot la classe, ne sont peut être pas suffisants pour faire un bon président. Mais à l’évidence Barack Obama était pourvu de ces qualités, et ceci semble-t-il beaucoup plus que son successeur.
C’étaient en tout cas des points positifs et reconnus de tous, non négligeables pour un des hommes les plus photographiés, interviewés, commentés, de la planète. Je ne suis pas qualifié pour analyser le bilan de ce président fort sympathique, mais beaucoup de « spécialistes » le déclarent mitigé.
Dix éléments marquants sont relevés sur cette page .
Depuis mon petit pays qui ne peut plus voir en peinture le sien, de président, je relève:
- un combat magnifique pour l’Obamacare, l’équivalent de notre securité sociale, qui a diminué de moitié le nombre de gens menacés de se trouver à la rue pour un accident de santé. Hélas j’ai bien peur que ce beau projet soit enterré par son successeur.
- un rétablissement financier réel des USA en forte crise en 2008 dans ce domaine pour sa 1ere élection
- le rétablissement de relations « normales » avec Cuba ostracisé durant tant d’années
Pour d’autres points on sent bien que nombre de lobbies d’intérêt l’ont empêché de faire mieux:
- dans sa lutte contre la pauvreté. Si le nombre de déshérités n’a pas diminué durant ses présidences, il n’a pas non plus augmenté. Mais je ne suis pas sûr que la communauté noire ait réellement profité de sa présence au pouvoir.
- dans sa gestion des guerres du moyen orient, un tel sac de noeuds que je ne commenterai pas
- surtout dans sa lutte pourtant constante contre le port d’armes dans son pays. Les Américains semblent aussi bornés avec les fusils que les Espagnols avec la corrida…
Dans ces trois domaines, hélas, le mieux risque de se faire attendre une fois Obama parti…
Car évidemmment il part, faute de pouvoir se représenter, et son influence n’a pas été suffisante pour guider au succès celle qu’il avait adoubée… La faute aussi à un système électoral inepte…
Et ce départ après huit années sans scandale et sans magouilles laissera je pense progressivement de la nostalgie… et des regrets… Au bas mot
Malgré ses changements de noms ou de qualificatifs, nous vivons sous un simple régime capitaliste (mondialiste, libéral, néo-libéral, libéral extrémiste). C'est à dire celui qui décide que l'avoir est la valeur suprême. Les besoins, les aspirations, les désirs, les goûts,..., je ne dis pas les droits parce que ces droits sont une valeur fluctuante, de l'homme sont dépendant de l'avoir. Les partis de pouvoir ne peuvent que s'assujettir à cette donnée. Ils le font avec plus ou moins de réticence, avec plus ou moins de pugnacité, suivant le catactère de leur leader, en fonction de leur position sur la ligne droite-gauche. Obama, Mitterand, Hollande, n'étaient que des mannequins évoluant entre des limites fixées par l'avoir. Les partis d'extrême gauche au pouvoir seraient de la même manière conduits par l'international capitaliste.
RépondreSupprimerAlors que faire ? Simple, par exemple, partir du postulat : aucun régime sur terre n'a été éternel, il suffit donc d'attendre. On peut aussi se dire, pour arriver plus vite à l'humain, il faut refuser tout pouvoir à l'avoir, imposer de nouvelles valeurs. Impossible avec l'homme actuel. Il faut donc le changer. Mais seule l'école peut y parvenir. L'école actuelle ? Que nenni, il faut donc créer des écoles parrallèles (au noir ! Sous couvert de fonctions ludiques ? liées à des politiques nouvelles ?).
Simple je vous dis, il suffit d'une volonté, d'une personnalité qui... qui sera aidée par la lassitude, le besoin de nouveau.....
Pour nous, ami Claude, aucun espoir, le capitalisme nous enterrera. Vive la France capitaliste dont nous faisons partie quand même.