Je n'ai pas d'explication rationnelle à l'avalanche d'échecs en finale que subit Clermont depuis des lustres. Dans les années 2000, il y avait à l'évidence un problème d'intelligence de jeu, qui semblait pourtant avoir disparu.
Un match cadenassé cette fois, avec comme de plus en plus souvent prédominance de défenses féroces sur les attaques. Pas le moindre essai à déguster.
Les absences de Cudmore, la poutre de soutien du pack, de Bonnaire, si adroit et intelligent, de Fofana, Davies, Nakaitaci à l'arrière ont quand même sans doute amputé le rendement de l'équipe. Bardy une fois de plus a coûté un carton jaune. Lopez n'a décidément pas une vision du jeu lui donnant l'envergure d'un patron de l'attaque à mon avis. Nalaga et Rougerie m'ont semblé l'ombre des grands joueurs qu'ils étaient. Stanley et Abendanon ont fait de leur mieux mais étaient attendus de pied ferme. Domingo et Zirakashvili, piliers pourtant expérimentés et redoutés, ont peiné comme des forçats. En face le Stade français, calme et déterminé, semblait décidé à laisser les jaunes s'enferrer dans des attaques un peu brouillonnes pour placer des contres en réussissant souvent à arracher le ballon ou en obtenant des pénaliés. L'équipe est arrivée au top de sa forme et de son organisation au moment des phases finales, comme savait si bien le faire Toulouse certaines fois.
Clermont maudit, looser, chat noir, les moqueries à peine voilées vont fuser de toutes parts. Les plus gentils parmi les amateurs de rugby s'apitoieront sur le sort qui s'acharne sur des jaunes tellement "méritants". En tout cas ce double échec de 2015 laissera cette fois je le crains une blessure profonde dans le mental d'une équipe qui comme bien d'autres devra de plus renouveler ses cadres.
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