Cèpes d'été

                La nature est capricieuse, tout le monde le sait, il y a quelques années encore, rentrer bredouille d'une sortie "cèpes" était pourtant très rare dans notre région entre Juillet et Octobre, pour peu qu'on connaisse un peu les zones favorables. Depuis les années de grande sécheresse, les myceliums ont certainement souffert et exigent de plus en plus de mystérieuses conditions pour accepter de libérer leurs chers cryptogames. A ceci s'ajoute bien sûr le nombre toujours plus élevé de chercheurs dans une population disposant de plus de temps libre, vacanciers, retraités actifs mais aussi chômeurs…

               Ce n'est pas une raison pour se décourager, le temps de cette deuxième quinzaine d'Août a été exceptionnel, comme le restent nos paysages, que ce soient…

Les lacs du Carlit encore

Vue sur la Bouillouse depuis le Vivé

Zone marécageuse à 2200m d'altitude

Le lac Noir d'en haut

Vue sur les pics Peric

La modestie de la cueillette est parfaitement visible(cf le sac de mon compagnon de balade) Pourtant "ils" étaient tout près de sortir, on le voyait, on le sentait (vesses de loup dans les prés, amanites tue-mouches en oeuf, etc…) Plus loin en lisière d'un bois, un jeune cerf s'est montré à une cinquantaine de mètres pendant une quinzaine de secondes, assez de temps pour une photo quand on n'est pas comme moi fasciné au point d'oublier l'appareil… La nature refuse ou donne, et toujours surprend…

La vallée de la Lladure

Tiens, un beau cèpe, hélas bien seul

 Là aussi nous sommes arrivés un peu tôt ou un peu tard, comme souvent (ah! si vous aviez été là la semaine dernière, ou bien revenez dans quelques jours et ce sera bon, remarque malicieuse et favorite des chercheurs de champignons ou des pêcheurs…)

Mantet 

         Mantet, c'est le bout du monde, chez nous, plus de route après… La pente est un peu sévère et assez longue, mais la récompense pour les yeux est elle aussi… à la hauteur !

Arrivée en crête après 1h30 de grimpette

Quand de plus cette fois vous n'arrivez ni un peu trop tôt ni tout à fait trop tard, les paysages sont gratifiants… jusque dans les détails…

Pas la cueillette du siècle, certes, mais le plaisir est bien là…