L’article très complet de Wikipedia indiqué par le lien ci-dessus vous dit à peu près tout sur cette tradition d’origine celte qui peine depuis son apparition il y a vingt ans chez nous à réellement percer en France, où la citrouille est plus volontiers connue pour sa capacité à se transformer en carrosse pour les beaux yeux de Cendrillon. Vous y apprendrez les controverses suscitées par des motifs culturels, religieux, commerciaux ou même sécuritaires.
Personnellement je n’y pense jamais, au grand désarroi des marmots qui le 31 octobre au soir n’oublient pas eux d’essayer de reconstituer leur stock de friandises espérant ensuite tenir jusqu’à Noël grâce à la cuillette du jour. Immanquablement c’est quelques secondes après m’être demandé qui peut bien sonner à la nuit tombée et avant même de découvrir les petits monstres déguisés piaffant d’impatience sur le palier que je réalise que j’ai encore oublié d’acheter des bonbons.
Parfois j’ai bien dans un placard quelques biscuits, carrés de chocolat ou pastilles aux fruits d’origine imprécise qui permettent alors de sauver la face, mais ce n’est pas fréquent, et les moineaux s’égaillent sans m’en vouloir outre mesure pour aller se poser sur le paillasson du voisin. Quand celui ci est généreux, ce qui est facile quand on est « branché » Halloween et pas trop étourdi, les petites pestes se donnent le mot, et leurs petits groupes reviennent sonner pour vider les réserves de « candies » du gentil voisin.
Tiens justement ça sonne ! Et j’ai encore oublié ! « Tant pis !» disent les premières petites sorcières grimées de rouge et noir, déjà prêtes à repartir…
« Mais non intervient mon épouse depuis le 2è étage, il y a des paquets dans la cuisine, j’y avais pensé ! »
Halloween, encore le jour de ma femme, n’empêche qu’elle est toujours à l’étage, et moi j’ai toutes les peines du monde à finir mon billet, j’en suis au 5e groupe de zombies masqués !…
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