Quatre jours d'un temps estival, ciel bleu, soleil, 23-27° au thermomètre pour ce petit séjour au pays de Sault, puis revers brutal le 5è jour avec neige et pluie mélangées, et …3°
Voici le panorama qu'offre la fenêtre du gîte de Buillac quand vous l'ouvrez au réveil
Les morilles ne se bousculaient pas, sans doute au sens propre échaudées par ces sautes de température après d'abondantes pluies pourtant porteuses d'espoir. La cueillette est restée en deça des promesses, sans être ridicule, peut-être qu'après ce bref retour d'hiver et dès la semaine prochaine le temps plus en rapport avec la saison qu'annonce la météo (14°/18°) le chercheur pourra faire un peu mieux… Mais les gîtes seront occupés par d'autres, le bon timing est toujours délicat...
Mon premier circuit m'a attristé avec la découverte d'une jeune victime d'un braconnier, diagnostic confirmé par l'agent de l'ONF que j'ai conduit ensuite à sa demande sur les lieux.
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Jeune chevrette (chevreuil femelle) |
Le lendemain, c'est un blaireau que j'ai trouvé mort, dans un pré où paissaient des chevaux. A-t-il lui été victime du sabot d'une jument craignant pour son poulain ?
Heureusement d'autres images plus gaies ont illustré ces promenades
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Plus jolies que dans un vase, non ? |
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Ma poupée favorite… |
Beaucoup de lieux charmants dans ce pays de Sault, qu'il faudra que j'explore plus en détail: Escouloubre, Rouze, ou bien Artigues, Cailla, Le Clat attendent mes chaussures de montagne…
Les chambres d'hôte à prix abordable ne semblent pas manquer, mais il faut beaucoup de persévérance en fait pour découvrir de nouvelles zones productrices, souvent très réduites, au sein de paysages très vallonnés d'allure globalement favorable aux morilles. Et quand les poussées sont capricieuses, difficile de savoir si vous n'êtes pas au bon endroit ou si ce n'est pas le bon moment. La morille ne se prélasse pas comme le cèpe d'un mois sur l'autre, elle est pressée la morille, c'est un petit clown facétieux. Quand on rate sa courte pantomime, on peut tenter de l'intercepter ensuite à plus haute altitude, mais il faut faire vite, sinon comme Guignol, elle vous renvoye à son prochain passage, l'année prochaine…
Mise à jour du 24/4
Quand on rate la poussée de peu, qu'on la sent pourtant imminente, on en est quitte pour retourner sur les lieux quelques jours plus tard, et il arrive que la rencontre soit cette fois plus joyeuse:
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1 heure sur deux stations visitées en pure perte quelques jours auparavant… |