Argentina

              Je viens de lire cet ouvrage de Michel Bolasell, ancien journaliste de l'Indépendant, qui conte l'histoire passionnante de Buenos Aires et plus globalement de l'Argentine… J'y ai appris entre autres, en lien avec les billets précédents (quel sens de la transition !) que Che Guevara était un amoureux de rugby…

                                                                                             C'est bien le Che

La lecture de ce livre m'a donné à la fois envie de lire l'autre livre de Michel B. consacré au tango…

... et envie de vous proposer cette nouvelle, qui parle de l'Argentine, du tango, du rugby, mais aussi du "lait de panthère"…

C'était moins 1…

Fiers comme des coqs…

                           Encore un petit billet rugby, promis, le dernier pour un bon moment…

             Mais comme il fait plaisir, ce match en finale de coupe du monde, perdu avec la manière 7/8 devant la plus belle équipe du monde, un essai partout… Avec du recul, on sera heureux que ce petit pays si attachant se console un peu, grâce au rugby qu'il vénère, des tremblements de terre et de la marée noire subis cette année… Les bleus après plusieurs matchs approximatifs ont donné leur meilleur pendant 80mn, avec un courage de tous les instants, en faisant douter les maîtres, en jouant juste, en montrant presque toute la palette des qualités françaises… L'honneur est parfaitement sauf, et notre place dans la planète rugby bénéficiera sans doute plus de cette défaite d'un point que de la victoire d'un point contre les Gallois en demi-finale…

             Respect messieurs, allez les Bl…

Une autre musique

Car là bas, même les musiciens font le haka…

       
            Décidément à ce rythme ce blog va devenir un blog rugby… Bah, la coupe du monde, c'est une fois tous les 4 ans… Et la finale sera "Nouvelle Zélande-France "… Soyons flattés d'être là, même s'il faudra jouer une autre partition que dans les précédents matches pour ne pas faire seulement de la figuration… Essayez donc de leur faire déposer leurs intruments rutilants  sur le gazon, comme sur la photo, par une défense acharnée, vous commencez à savoir faire, si j'en crois les Gallois, mais surtout tentez enfin de jouer vos propres notes, quelques solos dévastateurs responsables de votre ancienne réputation de "french flair"en voie de disparition, ou mieux encore quelques morceaux où l'orchestre entier se trouverait enfin au diapason…

           Il vous est interdit d'avoir peur, maintenant, vous n'avez plus rien à perdre, vous disposez d'une "extra ball" inattendue, il faut jouer, tenter, prions pour ne pas voir Mermoz et Rougerie dix mètres derrière si Parra réussit une percée, ne pas voir le soutien arriver quand 3 all blacks sont déjà dans les rucks à gratter le ballon, Médard, pitié, arrêtez avec ces chandelles gagne terrain qui rendront les ballons à Dagg, Nonu ou une autre comète qui remontera le ballon à la vitesse de la lumière, vous pouvez tellement mieux faire…

           Avec du panache vous perdrez peut être et même sûrement, tant l'écart semble difficile à combler, mais en osant vous serez fiers, avec du jeu attentiste et étriqué vous avez déjà perdu plus que des matches, vous commencez à perdre une réputation…

----> Additif après avoir vu les projets tactiques sur la finale: pour beaucoup les français courent à leur perte s'ils essayent de jouer, s'ils ne construisent pas une forteresse en se basant sur la mêlée et s'ils ne repoussent pas sans cesse les blacks dans leur camp (je suppose au pied). Ben pas d'accord, ne pas partir la fleur au fusil, certes, mais si on ne cherche pas à les déstabiliser, on va résister 10 fois, 30 fois, et on va finir par se faire déchirer… Jouer 20 mn comme ça, ok, et si on a résisté, quand un doute même minime se sera installé, un jeu à risque me semble obligatoire… Les fondamentaux seront nécessaires, mais absolument pas suffisants… Tristes et ennuyeux, voilà le danger… Les quelques victoires sur eux dont on se targue sont toujours venues de relances improbables, on ne va pas gagner en jouant comme des anglais… En a-t-on les moyens ? Ne me dites pas que Médard, Clerc, Mermoz ou Palisson n'oseront pas…

Crunch

France Angleterre: rugby, coupe du monde, 1/4 de finale

Supporter dessinateur plein de… lucidité

Les Bleus nous ont encore fait le coup de l'orgueil blessé… Bravo…

Petit complément du Dimanche, mini résumé des 1/4 de finale:

- Galles Irlande 22-10: le plus beau match des 4 à mon sens, engagement et audace des 2 côtés, un jeu varié, du suspens, un régal pour le spectateur

- France Angleterre 19-12: les bleus enfin concentrés, à leur niveau, qui s'est révélé suffisant pour battre les Anglais cette fois, 2 jolis essais en première mi-temps, avec des gestes de classe, une défense au point en seconde mi-temps

- Australie Afrique du Sud 11-9: comment les springboks ont pu perdre, en ayant toujours le ballon, en occupant toujours le terrain adverse ? Sans doute en jouant comme des taureaux, surpuissants mais bornés, avec un jeu trop stéréotypé, leur péché mignon

- Nouvelle Zélande Argentine 33-10: un score très flatteur pour les Blacks, tenus en respect pendant une heure par des Argentins très combatifs, qui finiront par céder sous le travail d'usure des opposants, mais n'avaient pas besoin de se retrouver à 14 au moment où ceux ci mettaient le turbo

Ils ont perdu leur Jobs

La Une de Libération pour le décès de Steve Jobs

           Parti à 56 ans, le cofondateur d'Apple est salué dans le monde entier comme un génie visionnaire… 

           Ce personnage d'exception était en effet depuis longtemps dans "l'au delà" , imaginant le futur avant même que le présent soit finalisé, et ceci presque à chaque étape du développement exponentiel de ses produits… Macintosh, Mac osX, l 'iMac , l'ipod, l'iTunes store, l'iphone, l'ipad, Apple TV… Tous les concurrents s'essoufflent à tenter d'imiter les innovations, à critiquer le manque d'ouverture du système d'exploitation Mac osX, à tenter des procès perdants… Rien à faire, Steve Jobs va toujours de l' avant, est toujours en avance… Dès le premier ordinateur Macintosh (1984), la magie de l'interface du Mac qui transforme le sybillin langage informatique en un jeu d'enfant où il suffit de cliquer sur des images (l'interface graphique au lieu des lourdes lignes de commande), a rendu nombre de beotiens dans mon genre captifs de cette marque, malgré le peu d'ouverture du système et donc pendant d'assez nombreuses années un choix de logiciels bien moindre que dans l'auberge espagnole des PC de Bill Gates… 

             Voir défiler ces jours-ci des foules de clients dans les Apple stores pour rendre hommage au cofondateur d'Apple a quelque chose d'émouvant, et montre combien l'affectif n'est pas tout à fait virtuel en ce qui concerne cette entreprise hors du commun … Un chef d'entreprise considère comme un ideal que ses employés disent "nous" en parlant de son entreprise, et donc s'investissent en épousant ses objectifs au point de ne faire qu'un avec "la marque", "le logo"… Que dire de celui qui obtient presque le même résultat avec ses clients ? C'est à mon sens l'autre versant magique de Mr Jobs, n'avoir pas cherché le monopole, avoir continué ses rêves, les avoir concrétisés, mais aussi avoir donné mine de rien à l'utilisateur l'illusion d'être de la famille du magicien…   

              Steve Jobs était bien plus qu'un chef d'entreprise, j'aime beaucoup l'expression de son ami Philippe Starck à son sujet, c'était un "bâtisseur d'espace mental".…

Le Tonga (archipel de 150 000 hab)

Supporter français espérant voir  de son vivant les Français gagner la coupe du monde

- Des choses à dire sur ce match France-Tonga ?

- Euh… non, pourquoi ? Parlons plutôt de la semaine prochaine…

Supporter dessinateur plein de (mauvaise) foi…