• … Que le coq n'a pas de quoi faire le fier (bon, ok, je sors…)
• Que les "petites équipes" sont en progrès, sans avoir encore un effectif leur permettant de rivaliser sur un match entier. Mais la victoire du Japon sur les tracteurs sud af était superbe, ces derniers avaient manifestement la grosse tête en plus de leurs gros bras. Un pack qui tient la route, des lignes arrières vives, adroites et non stéréotypées, quel match plaisant.
Tout comme était plaisante la solidarité de tous les instants de l'équipe georgienne.
N'empêche à la sortie on retrouve à peu près toujours les mêmes, l'Angleterre s'est pris les pieds dans le gazon, elle sera remplacée par l'Ecosse, un peu moins huppée sans qu'il y ait un monde d'écart.
PSA se retrouve habillé pour l'hiver, après la défaite devant l'Irlande, dont le jeu très complet va augmenter la cote auprès des bookmakers. Il a l'habitude, de toute façon être sélectionneur en France fait de vous la tête de turc obligatoire. Je suis curieux de savoir ce qui attend Noves après l'état de grâce que lui vaudra sa réputation toulousaine.
Conjugués à tous les modes, on aura droit à tous les gri-gris habituels pour conjurer le sort: on est la bête noire des "tout noirs", sur un match on peut battre n'importe qui, etc…
Personnellement ce qui me désole est l'indigence des lignes arrières, qui donnent toujours l'impression de vouloir réciter une leçon en hésitant et/ou en ayant peur de se faire taper sur les doigts. Quand ils choisissent enfin une option, le ballon est déjà perdu. Et je pense toujours que Lagisquet (dont on ne parle pas) qui les entraine avait la responsabilité des arrières de Biarritz quand le jeu de cette équipe est devenu prévisible et ennuyeux…
Ah! ces rucks, j'ai beau scruter ces pelotes de bras qui enserrent le ballon dans leurs poutrelles, je n'arrive toujours pas à bien voir pourquoi ce bras avait raison tandis que cet autre était pénalisable… J'ai pourtant l'impression que l'excellence dans cet exercice du ruck sera la première qualité du futur champion.
Mais si quelques éclairs, comme le deuxième essai superbe de l'ouvreur australien contre l'Angleterre, illuminent le jeu, le spectateur ne s'en plaindra pas.